Synopsis

Nous sommes à Juan Antonio, bourgade isolée et l’un des derniers villages de pêcheurs de Cuba. Historiquement, c’est là aussi qu’en 1492, Christophe Colomb jetait l’ancre. Mais dans quelques semaines, un ouragan va frapper et détruire l’endroit. En attendant le désastre, la famille Silva Ocampo et la famille Silva Vidal se préparent pour le Jour des enfants et l’expédition de pêche du lendemain. Ils illustrent à la perfection, sans le savoir ni le vouloir, l’idée même de résilience. Montréalais d’origine italienne, remarqué par ses courts métrages (Days of Shrub, Open Sea…), Simone Rapisarda Casanova réalise là son premier long métrage documentaire en mêlant avec pertinence regard anthropologique et poésie visuelle. Entre observation patiente et émue et rêverie cinématographique lyrique, El árbol de las fresas, présenté au festival de Locarno, chronique la disparition d’une population et d’une culture tout en méditant sur ce que le cinéma peut et doit dans ces tristes moments.

Juan Antonio: an isolated hamlet and one of Cuba’s last remaining fishing villages. It is also the place where Christopher Columbus came ashore in 1492. Within weeks, a hurricane will make landfall, destroying the village. As the disaster looms, the Silva Ocampo and Silva Vidal families prepare for children’s day and the next day’s fishing. Unintentionally, they provide a perfect illustration of the very idea of resiliency. A Montrealer of Italian origin who has made several acclaimed shorts (Days of Shrub, Open Sea), with his first feature-length documentary Simone Rapisarda Casanova presents a well-wrought combination of anthropology and visual poetry. Between patient, respectful observation and lyrical cinematic reverie, El árbol de las fresas, screened at the Locarno festival, chronicles a disappearing people and culture while reflecting on what cinema can and should do in such tragic circumstances.