Meilleur long métrage documentaire
Né à Montréal en 1936, John Max étudie la musique à l’Université McGill. Après un an, il abandonne l’idée de devenir musicien et la photographie devient pour lui sa passion. Malgré l’ampleur de son œuvre et son rayonnement dans les années 1960 et 1970, où il présente l’importante exposition solo Open Passport organisée par l’Office national du film du Canada en 1972, John Max demeure à ce jour un artiste méconnu. Un grand pan de son œuvre, qui se démarque par des portraits en noir et blanc d’une intense intériorité, est inédit. Le film se penche sur ses dernières années dans la maison familiale dont il a été expulsé après y avoir passé 50 ans. Témoin discret, le réalisateur et photo- graphe Michel Lamothe propose un film intime où John Max évoque sa vie de tous les jours et sa quête spirituelle, ses photographies et ses souvenirs, ses réflexions sur le sens de la vie et la création.
Born in Montreal in 1936, John Max studied music at McGill University. After a year, he gave up on becoming a musician and made photography his creative outlet. Despite an impressive body of work and a high profile in the 60s and 70s, including the major Open Passport exhibition organized by the NFB in 1972, John Max remains a largely unknown artist. There has never been a compre- hensive retrospective of his work, characterized by black and white portraits of intense interiority. This film focuses on the last years spent in the family home from which he was evicted after more than 50 years. A discreet observer, director and photographer Michel Lamothe presents an intimate film in which John Max talks about his everyday life and his spiritual journey, his photographs and his memories, and his thoughts on the meaning of life and creativity.
Cinéaste, photographe et directeur photo, Michel Lamothe a exposé au Canada et en Europe et ses films ont été présentés dans plusieurs festivals internationaux. « Michel Lamothe a la liberté d’un cinéaste dans la photographie, tout comme il a la liberté d’un photographe dans le cinéma. Il habite un espace vital et il fait respirer ses images de l’air libre qui existe entre ces deux mondes. » Philippe Dubois
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