Synopsis

Québec, 1968. Pendant que d’autres cherchent la plage sous les pavés, le gouvernement du Québec entérine définitivement la séparation de l’Église et de l’État tout en instaurant un système d’éducation publique. Au grand dam de l’institution catholique jusque-là maîtresse de la formation des chères têtes blondes. C’est dans ce contexte que mère Augustine va se battre avec ferveur pour préserver son couvent près du Richelieu, où elle insuffle aux jeunes filles – et en particulier à sa nièce – sa passion pour la musique et le piano. Se tenant encore une fois aux côtés d’héroïnes luttant pour leur désir de liberté dans un monde régi par les contraintes, Léa Pool (Anne Trister, Emporte-moi) use de musiques sublimes pour mieux suivre le combat de cette femme interprétée par une Céline Bonnier mystérieuse, insaisissable et incroyablement attachante.

> Écoutez Léa Pool parler de son travail et de son statut de femme à la réalisation dans la capsule de la Fabrique culturelle (5:07)

Quebec, 1968. As protestors rip up the cobblestones in Paris, the government of Quebec enshrines the separation of church and state once and for all and introduces secular public education, much to the consternation of the Catholic Church, until then the all-powerful authority over the education of the province’s children. Amidst the turmoil, Mother Augustine struggles fiercely to save her convent, near the Richelieu River, where she instills in little girls, particularly her niece, her passion for music and the piano. Once again exploring the worlds of heroines fighting for their freedom despite stifling constraints, Léa Pool (Anne Trister, Emporte-moi) employs sublime music to underscore the battles waged by Augustine, played by a mysterious, elusive and incredibly affecting Céline Bonnier.