Linda vit seule avec sa fillette de cinq ans, dont elle s’occupe tant bien que mal avec les maigres revenus que lui procure le bien-être social. Pour arrondir ses fins de mois, elle a pris la fâcheuse habitude de séduire des inconnus et de les délester de leur portefeuille. Ce qui n’est pas sans comporter certains risques, mais il faut ce qu’il lorsque l’on veut atteindre ses rêves de bonheur et de maison à la campagne. Un jour, Linda fait la connaissance de Ghislain, un ermite dans la quarantaine dont la vie morose n’a rien de bien enviable. Employé à la morgue, il vit seul dans un modeste 3 1/2, avec ses disques de blues et son spleen existentiel. Leur rencontre donnera lieu à un événement inattendu, parfaitement sordide, mais pourtant bien réel.
Post mortem est le premier long métrage de Louis Bélanger.
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