Ils s’appellent César, Felou, Amih et Érik. Tous, comme tant d’autres, ont rêvé de pouvoir quitter l’Afrique pour rejoindre l’Europe. Mais tous sont aujourd’hui à Bamako, coincés dans un lieu sans âme entre un hier qu’ils n’arrivent pas à fuir et un demain encore inatteignable. Des oubliés, des laissés-pour-compte qui pourtant vont dessiner les contours d’une possible résistance à la misère et à l’injustice par le biais de la parole, de la poésie, du chant, du théâtre. Quand l’implication artistique devient acte d’engagement politique et permet d’encore faire briller une lueur d’espoir... Après Un fleuve humain et Intérieurs du delta, le documentariste Sylvain L’Espérance pose à nouveau sa caméra au Mali pour nous faire partager le quotidien de ces quatre migrants, dont il se tient au plus près, dans un film aussi sensible qu’émouvant, aussi intime qu’universel, récompensé du Grand prix de la compétition internationale au Festival international du film de Munich.
Sylvain L’Espérance a étudié les arts plastiques à l’UqAM et le cinéma à l’Université Concordia. Il a réalisé les documentaires Les printemps incertains (1992), Le temps qu’il fait (1997), La main invisible (2002), Un fleuve humain (2006) et Intérieurs du delta (2009). Sur le rivage du monde est son troisième film tourné au Mali.
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