Photojournaliste et cinéaste, Pedro Ruiz ne cesse de filmer amoureusement Cuba et sa capitale magique. Dans ce nouveau documentaire, il élève son regard vers les cimes de la cité. À La Havane, la crise du logement et le délabrement des infrastructures poussent les citoyens à envahir les hauteurs : toits, terrasses, autant d’espaces à conquérir offrant de magnifiques vues panoramiques. Loin du vacarme de la rue évoluent des individus marginalisés, mais précieux : une lavandière, une ex-drag queen, une veuve, un réparateur de télévision… un microcosme vivant à la croisée des chemins et de l’histoire.
Photojournalist and filmmaker Pedro Ruiz is constantly filming Cuba and its magical capital. In this new documentary, he turns his camera to the city’s rooftops. In Havana, the housing crisis and crumbling infrastructure are driving residents ever higher: roofs and patios become spaces to colonize, and they also afford breathtaking panoramic views. Far above the chaotic streets, marginalized but nonetheless spectacular people are living their lives: a washerwoman, a former drag queen, a widow, a TV repairman… a lively microcosm, at the crossroads of life and history.
Titulaire d’un baccalauréat en communication sociale, Pedro Ruiz est un photojournaliste et cinéaste à qui l’on doit Animal tropical à Montréal, La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve (Prix du public, RIDM, 2009) et Philémon chante Habana, une odyssée intime de l’auteur-compositeur Philémon Simon.
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