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Sorties en salle du 7 avril

Vendredi, 7 avril 2017

Trois productions québécoises prennent l’affiche au Québec en ce vendredi 7 avril. Trois longs métrages qui vous donneront un aperçu intéressant de la diversité de la production québécoise, comme souvent en cas de sorties simultanées.

À compter de ce vendredi donc, J’ai comme reculé on dirait vous fera suivre la graphiste Renée Lamothe dans son périple berlinois et vous fera découvrir du même souffle une jeunesse québécoise et allemande dans toute son attachante complexité.

En parlant de souffle, Annabel Loyola vous propose avec Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal une sortie de groupe dans un lieu mythique qui verra bientôt sa vocation changer radicalement. Vous y découvrirez un lieu envoûtant, mais aussi des gens animés de passion (les personnels soignants) et de résilience (les patients). À ne pas rater.

Enfin, pour les amateurs de sensations fortes, nous leur conseillons le drame Boost, de Darren Curtis qui relate l’histoire de deux jeunes impliqués dans de petits trafics qui finissent par devenir un peu trop complexe pour eux. Une vision presque documentaire de la jeunesse défavorisée est à souligner.

Boost

Drame de fiction de Darren Curtis - 102 mn. - Hakeem est un jeune originaire de l’Afrique de l’est. Il vit à Montréal avec sa mère et sa petite soeur dans un des quartiers les plus défavorisés de la ville, Parc-Ex. Avec son meilleur ami, Anthony ‘A-Mac’ McDonald, il travaille au lave-auto de son oncle et repère les voitures de luxe pour la mafia locale afin de gagner un peu d’argent en plus. A-Mac persuade Hakeem de voler eux-mêmes le modèle de voiture rare que la mafia recherche et qui leur permettra de faire une petite fortune...

Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal

Documentaire d’Annabel Loyola - 72 min. - Fondé par Jeanne Mance en 1642 en même temps que la ville, l’Hôtel-Dieu de Montréal, à l’aube de son 375e anniversaire, est sur le point de disparaître, pour être remplacé par le nouveau CHUM. Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal nous plonge dans un espace clos où la vie, la mort, l’amour et l’amitié se côtoient. Le filmest surtout une histoire de courage et de résilience, celle de ses derniers occupants. Telle une mise en abyme empreinte d’humanité, petits et grands événements des deux dernières années se succèdent tout au long du film. Par la suite, rien ne sera plus jamais pareil.

J’ai comme reculé, on dirait

Essai documentaire de Sophie Bédard Marcotte - 70 min. - Pour trois jours seulement à la Cinémathèque québécoise - Une cinéaste et son entourage. Une jeunesse remplie d'ambitions, grisée par d'innombrables possibilités. Pourtant, un désenchantement s'installe. Tandis que les idéaux s'effritent et que les aspirations se fragilisent, on assiste aux efforts de cette jeunesse qui tente de se ressaisir et d'éviter un mal-être difficile à justifier.

 

(Image d’en-tête : Renée Lamothe dans J’ai comme reculé on dirait)

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