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Focus Québec à Doc-Cévennes

Lundi, 7 mai 2018

Le festival international du documentaire Doc-Cévennes tiendra sa 17e édition du 9 au 12 mai prochain avec au programme plus de 50 films, dont deux seront présentés en première mondiale.

À l’instar des dernières éditions, le festival accorde une place importante au cinéma québécois avec un « Focus Québec », comprenant cette année une Carte Blanche accordée au directeur de la programmation des RIDM, un hommage à la cinéaste Michka Saäl, disparue l’an dernier ainsi que trois premières françaises. Le tout en présence de plusieurs invités québécois et français.

À noter que ce festival, qui en est à sa cinquième édition vient tout juste d’obtenir le label FRANCE-QUÉBEC CNC-SODEC qui reconnaît « les festivals de cinéma qui mettent en valeur des œuvres issues de la France et du Québec en plus de valoriser la programmation franco-québécoise ».

Bon festival à tous et toutes!

Les films québécois à Doc Cévennes

A Great Day In Paris - 2017 - 76 min, Michka Saäl

Paris et le jazz. L’association semble naturelle. Organique. Évidente. Elle l’est depuis les années 1930, d’ailleurs, lorsque prenait naissance une tradition migratoire de jazzmen américains dans la Ville Lumière. Et cette tradition continue encore aujourd’hui, célébrée par une photo historique, hommage à leur passion, leur sens du spectacle et à leur façon émouvante de préserver l’héritage. C’est cette histoire, belle et simple, que raconte la regrettée cinéaste Michka Saäl (Prisonniers de Beckett), qui s’est éteinte quelques jours après avoir fini le montage de ce documentaire plein de cœur, de musique et de vie. (RVQC 2018)

L'arbre qui dort rêve à ses racines - 1991 - 81min, Michka Saäl

Le portrait de deux femmes immigrées : l'une, la réalisatrice, juive originaire de Tunisie, et l'autre, arabe du Liban. Deux cultures qui se retrouvent dans un Québec encore sensible aux greffes de nouvelles racines et qui donnent l'occasion d'une réflexion plus globale sur l'immigration. Un film-essai qui emprunte un ton personnel et intime.

Dépossession - 2017 - 79 min, Mathieu Roy - PREMIÈRE FRANÇAISE - Dépossession est le second volet d’une enquête menée sur les cinq continents (le premier volet Les dépossédés, est également programmé).

Destierros -2017 - 95 min, Hubert Caron-Guay

Ils partent, le plus souvent à pied, du Mexique vers les États-Unis ou le Canada. Ces migrants suivent le chemin vers un ailleurs qu’ils espèrent plus libre et plus sécuritaire, mais la trajectoire sera mouvementée. Arrêts dans des refuges, trains de marchandises à prendre en marche au péril de leur vie, gangs aux aguets à chaque étape, police qui veille… Hubert Caron-Guay en a suivi plusieurs dans ce périple de la dernière chance, quelque temps avant l’élection américaine de 2016. Le cinéaste a capté autant leurs craintes, leurs espoirs et leurs désillusions que les quelques gestes de solidarité qui survivent malgré tout.(RVQC 2018)

Manic - 2017 - 84 min, Kalina Bertin - PREMIÈRE FRANÇAISE

Son frère et sa sœur souffrent de maladies mentales difficiles à gérer. Et cela n’est probablement pas entièrement le fruit du hasard. Kalina Bertin , réalisatrice, a voulu découvrir les racines des tourments familiaux en faisant enquête pendant plus de quatre ans sur son propre père. Bien loin des images et sensations dont elle pouvait se souvenir, revisitant certaines archives familiales pour tenter de mieux comprendre et de guérir, elle réussit alors à tisser le portrait d’un homme plus que complexe, extrêmement manipulateur, menteur de haut vol et qui fut gourou, escroc séduisant et père de pas moins de 15 enfants. (RVQC 2018).

Minoritaires - 2017 - 83 min, Simon Gaudreau - PREMIÈRE FRANÇAISE

Minoritaires offre un point de vue de l’intérieur sur les militants du Mouvement des Insoumis et sur leurs actions politiques de 2011 à 2016. Suite à la Charte des valeurs proposée en 2013 par le Parti Québécois, les préoccupations des Insoumis prennent une tangente définitivement identitaire qui se cristallisent dans la peur de l’islamisation du Québec. Devant la caméra attentive se révèlent peu à peu les contradictions et la confusion idéologique du groupe, mais aussi sa troublante familiarité.

Primas - 2017 - 95 min, Laura Bari - portrait des cousines Rocío et Aldana, deux adolescentes argentines qui, après avoir subi des actes de violence ayant abruptement mis fin à leur enfance, se libèrent du spectre de leur passé. Sillonnant l’Argentine et Montréal, les jeunes filles entrent dans l’âge adulte par le biais d’expériences révélatrices telles que l’apprentissage de la danse, du mime, du théâtre, du cirque et des arts visuels.  Leurs corps deviennent alors l’expression de leur imagination, de leur point de vue unique et de leur résilience sans faille.

Prisonniers de Beckett - 2005 - 85 min, Michka Saäl avec Lennart Wilson, Jösta Hagelbäck, Jan Jönson - Prisonniers de Beckett raconte une histoire vraie qui débute dans une prison de sécurité maximale, en Suède, où un jeune acteur, Jan Jonson, décide de mettre en scène “En attendant Godot”, avec cinq prisonniers comme acteurs. Leur jeu se révèle d’une authenticité si unique que Beckett leur accorde les droits de sa pièce et suit l’entreprise depuis sa retraite parisienne. Le directeur de la prison luimême et Jan Jonson obtiennent des autorités de laisser les cinq acteurs franchir les grilles et s’en aller jouer au-dehors, dans un vrai théâtre, à Göteborg. (Texte FID Marseille)

La rivière cachée - 2017 - 75min, Jean-François Lesage - PREMIÈRE FRANÇAISE - Sortie en salle au Québec le 25 mai 2018

Il y a une forêt. Et au creux de cette forêt coule une rivière. L’endroit est paisible, reculé, idéal pour susciter de grandes réflexions. C’est là, d’ailleurs, sur les berges de cette rivière, que des hommes et des femmes se baignent, contemplent la splendeur de la nature et se confient. Leurs rêves brisés, leurs espoirs d’une vie meilleure, leur confiance et leurs craintes pour l’avenir, l’amitié, l’amour, la peur de mourir et l’envie de transmettre… ils parlent à cœur ouvert, leurs confidences tantôt touchantes, tantôt gênées, tantôt profondes captées avec attention et patience par Jean-François Lesage (RVQC 2018).

 

(Image d'en-tête: La rivière cachée de Jean-François Lesage)

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