Alanis Obomsawin

Alanis Obomsawin

Alanis Obomsawin

Iris Hommage 2020

Alanis Obomsawin, Abénakise, fille d’Odanak, première femme cinéaste autochtone au Québec, est aujourd’hui reconnue partout dans le monde comme un des plus grands documentaristes du Canada. Depuis plus de 50 ans, elle exerce passionnément son métier et a rendu la parole, l’espoir et la mémoire aux membres des Premières Nations. Grâce à son art et à sa détermination, elle nous a donné à voir ces peuples invisibles, à entendre les voix de ces nations bâillonnées par l’Histoire. Pédagogue de la fierté autochtone, elle entre à l’ONF en 1967, y amorçant sa carrière à titre de conseillère pour un film sur les Autochtones.

Par la suite, elle y réalisera ses propres films à forte teneur sociale, tout en continuant à réclamer justice pour son peuple. Le rôle important qu’elle a joué dans notre cinématographie participe de la grande tradition du film documentaire, en jetant cet autre regard sur le monde, lequel a enrichi notre patrimoine, éveillé notre mémoire et nos consciences.

L’autre regard

Alanis Obomsawin a été la première cinéaste autochtone à prendre pour sujet le sort des premiers peuples. Sa passion pour la culture des Premières Nations lui est venue de son enfance sur la réserve d’Odanak, au nord-est de Montréal; sa révolte devant l’injustice provient de son adolescence à Trois-Rivières, où seule Autochtone de son quartier, elle était devenue « la maudite sauvagesse ».

Fascinée par les contes et légendes de son peuple, elle en gardera un souvenir prégnant, qui deviendra le terreau de son action et de son œuvre. C’est là, dans cet imaginaire nourri de rêves, que naîtra son désir de porter fièrement la parole des siens. D’abord par les contes et la chanson; ensuite par le cinéma.

« L’objectif fondamental, c’est que les nôtres aient une voix. Le plus important est d’être entendu, peu importe le sujet en cause : qu’il s’agisse de faire reconnaître notre existence ou qu’il s’agisse de parler de nos valeurs, de notre survie, de nos croyances, du fait que nous appartenons à quelque chose de beau, qu’il n’y a pas de honte à être indien et à compter parmi les Autochtones de ce pays. » – Alanis Obomsawin

Depuis 1971, elle a tourné 52 longs métrages documentaires et courts films documentaires éducatifs ou de fiction. Toute son œuvre tourne autour des Premières Nations du Canada, à qui elle offre cet autre regard subjectif et concerné, parfois révolté. À travers sa vision, Alanis Obomsawin a créé son propre style, en utilisant adroitement et systématiquement le rappel historique, l’interview témoignage et en montrant une sensibilité visuelle et narrative absolument originale. Porteuse de paroles, elle devient ainsi celle qui, à l’instar de ses ancêtres, utilise la tradition orale, source de transmission culturelle.

Ses films sont aussi profondément ancrés dans la réalité contemporaine, ouverts sur l’avenir et toujours parcourus du leitmotiv de la trame historique : cette intention porteuse d’espoir s’accompagne d’une analyse fouillée et militante des droits autochtones, qu’il s’agisse de souveraineté, de pêche, de protection sociale ou d’éducation.

Voilà la signature d’Alanis Obomsawin, une femme dont le courage, le talent et la ténacité auront légué à notre cinématographie la mémoire de tout un peuple.

Le dur désir de durer

Ses premiers films révéleront les cultures des Premières Nations dans toute leur diversité. Puis, elle s’attachera à décrire les iniquités et les spoliations à leur encontre par le pouvoir blanc : Les événements de Restigouche – un regard saisissant du raid mené par les policiers provinciaux dans la réserve mi’gmaq; et Richard Cardinal : le cri d’un enfant métis – sur les lacunes du système social d’aide à l’enfance.

En 1990 elle traversera de l’autre côté du miroir pour nous offrir une couverture médiatique passionnée et indignée de cette tragédie nationale que fut la crise d’Oka. Restant avec les insurgés tout au long de la crise, qui durera 78 jours, elle réalisera 4 œuvres documentaires saisissantes sur le sujet.

Kanehsatake – 270 ans de résistance (1993), troublant documentaire sur le soulèvement mohawk à Kanehsatake et à Oka. Ce film phare a remporté 18 prix à l’international.

Je m’appelle Kahentiiosta (1995) fait le portrait d’une jeune mohawk de Kanehsatake arrêtée au terme du conflit.

Spudwrench : l’homme de Kahnawake (1997) brosse le portrait de Randy Horne, mohawk, monteur de charpentes métalliques.

Pluie de pierres à Whiskey Trench (2000) fait le récit bouleversant de l’attaque d’un convoi de femmes, d’enfants et de vieillards de Kanehsatake par des Blancs en colère de Châteauguay.

Toujours sur un pied de guerre contre l’injustice, elle signera en 2002 La Couronne cherche-t-elle à nous faire la guerre?, un récit intense et extrêmement documenté sur le conflit opposant les M’igmaqs de Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, leurs voisins non autochtones et le gouvernement fédéral au sujet des droits de pêche.

En 2006 elle nous offrira le très beau Waban-Aki : peuple du soleil levant,une ode lyrique et touchante au peuple des Abénakis et à son village d’Odanak.

En 2012, Alanis Obomsawin réalisera Le peuple de la rivière Kattawapiskak, récompensé du prix Donald-Brittain de la meilleure émission documentairesociopolitique aux prix Écrans canadiens pour sonexploration de la crise du logement qui sévit dans la communauté crie d’Attawapiskat, dans le nord de l’Ontario.

L’année suivante, elle signera Hi-Ho Mistahey!, un documentaire qui plonge lesspectateurs au cœur du Rêve de Shannen, une campagne pancanadienne faisant la promotion de l’accès équitable à l’éducation pour les enfants des Premières Nations.

En 2014, elle réalisera Ruse ou traité?, lequel suit le parcours de peuples autochtones en quête de justice, qui cherchent à établir un dialogue avec le gouvernement canadien. Il s’agit du premier film réalisé par une cinéaste autochtone à être présenté dans le prestigieux programme Masters du Festival international du film de Toronto.

En 2016, On ne peut pas faire deux fois la même erreur s’intéressera à une plainte pour discrimination déposée par l’Assemblée des Premières Nations et la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada sur des allégations de sous-financement des services d’aide aux enfants des Premières Nations des réserves et du Yukon.

En 2017, Le chemin de la guérison entraînera le spectateur au Helen Betty Osborne Ininiw Education Resource Centre, un innovant établissement d’enseignement situé dans la communauté crie de Norway House.

Walking is Medicine (2018) accompagnera les marcheurs du Nishiyuu : six jeunes hommes cris qui parcourent à pied les 1600 kilomètres entre Whapmagoostui, au Québec, et Ottawa accomplissent ainsi un voyage dont les racines autochtones remontent à des millénaires.

En septembre 2019, le Festival international du film de Toronto présente la première mondiale de Jordan River Anderson, le messager,son 52e film en 52 ans de carrière à l’Office national du film du Canada. Dans son plus récent film, Alanis Obomsawin raconte comment la courte vie de Jordan River Anderson a permis que près d’un quart de million d’enfants autochtones bénéficient aujourd’hui de soins de santé égaux à ceux du reste de la population canadienne.

Jordan River Anderson, le messager clôt sur une note optimiste le cycle de sept films consacrés aux droits des enfants et des peuples autochtones qu’Alanis Obomsawin a entamé en 2012 lorsqu’elle a mené les premières entrevues pour Le peuple de la rivière Kattawapiskak.

Les œuvres d’Alanis Obomsawin ont changé les idées reçues au sujet des Autochtones; ils ont eu une influence importante sur les perceptions des Autochtones eux-mêmes, mais aussi sur celles des non-Autochtones. Pour ceux et celles qui ont vu les films d’Alanis Obomsawin, les premiers peuples ne seront jamais plus des sujets folkloriques, responsables des maux qui les affligent, mais des êtres humains sensibles et fiers, qui ont des droits et qui sont justifiés de les réclamer, et de dénoncer les exactions et privations subies au fil d’une histoire qui a tout fait pour les exclure.

Son œuvre scrute, d’un point de vue critique, éthique et moral le choc des cultures et ses répercussions sur les Autochtones, en racontant la vie et les histoires de ceux et celles qui n’ont souvent pas droit de parole. Ses films sont sensibles, intimes, poignants.

Depuis son premier film Christmas at Moose Factory, qui nous présente une communauté crie installée sur les rives de la Baie-James, Alanis Obomsawin assume la réalisation, la scénarisation, la narration, les entrevues et la production de ses œuvres. Cette supervision globale de son travail lui permettra de rendre de façon intime et non filtrée l’essence de son message et de son intention de cinéaste.

Par ailleurs, elle veillera, pour chacun de ses projets, à recruter assistants, interprètes, musiciens au sein de la communauté autochtone. C’est ainsi qu’elle a créé au fil des ans une véritable école de cinéma pour les jeunes de sa communauté, ouvrant la voie à ces jeunes cinéastes qui prennent peu à peu leur place dans notre cinématographie.

Elle a su créer par ses films une esthétique autochtone fondée sur une histoire commune, laquelle avait été complètement dénaturée par les livres d’histoire.

« L’histoire revêt une importance cruciale à mes yeux et pour l’ensemble de mon travail. Elle fait partie de tout ce que je crée et de tout ce que j’ai créé. L’histoire raconte et enseigne. J’ai inclus une part d’histoire dans tout ce que j’ai réalisé. Sinon, comment pourrions-nous savoir comment nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui? » – Alanis Obomsawin

Un rayonnement international

L’œuvre d’Alanis Obomsawin a été soulignée, reconnue et récompensée dans le monde entier. Ses films sont acclamés partout. Ils constituent pour les Autochtones de toutes les régions du globe une source d’inspiration.

« L’analyse soignée que fait Alanis Obomsawin de la destruction de l’autonomie autochtone, comme de sa protection, a donné au monde une histoire de persécution et de survivance. Elle a défié et corrigé des préjugés entretenus depuis l’époque coloniale. » – Sally Berger, Département du film et de la vidéo, Musée d’art moderne de New York

Également auteure et interprète, Alanis Obomsawin a donné des prestations pour des causes humanitaires dans des universités, des musées, des prisons, des centres culturels ainsi que dans des festivals d’art populaire au Canada, aux États-Unis et en Europe. En outre, Alanis Obomsawin s’adonne depuis plus de 30 ans à la gravure, et ses œuvres ont été exposées au Canada et en Europe.

Alanis Obomsawin a reçu de nombreux prix et distinctions au fil des ans. Le Gala Québec Cinéma s’apprête à souligner ses réalisations en lui décernant le prix Iris Hommage 2020, attribué au créateur ou à la créatrice ayant mené une carrière exemplaire et dont l’œuvre a contribué de façon marquante au rayonnement du cinéma québécois.

À l’automne 2021, on présentera la rétrospective Alanis Obomsawin: Lifework à la Haus der Kulturen der Welt (HKW). Mme Obomsawin a en outre récemment fait partie du jury pour l’attribution du prix du meilleur documentaire à l’occasion de la 70Berlinale.

Le 27 juin 2019, elle a été nommée compagnon de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction civile canadienne, laquelle souligne la prééminence sur la scène nationale, ou les réalisations, ou les services rendus à l’échelle internationale. En 2002, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Elle avait été faite membre de l’Ordre en 1983.

Également en juin 2019, l’Institution Kiuna de sa communauté d’Odanak — seul centre d’études collégiales autochtone au Québec — a baptisé sa bibliothèque en l’honneur d’Alanis Obomsawin. La bibliothèque possède la collection complète de films de la cinéaste. En mai 2019, elle a reçu le prix Paul-Gérin-Lajoie pour la diversité, décerné par ENSEMBLE, une fondation québécoise faisant la promotion de la diversité et du respect des différences en éducation. En avril de la même année, Alanis Obomsawin s’est vu remettre le Distinguished Artist Award de la Vancouver Biennale, lequel prix souligne sa contribution à l’art, au cinéma et à l’éducation.

Le 5 novembre 2018, MU, l’organisme d’art public de Montréal, a inauguré la nouvelle murale « Hommage à Alanis Obomsawin » dans l’arrondissement Ville-Marie, dans le cadre de sa collection Les bâtisseurs culturels montréalais, qui vise à souligner l’apport inestimable des créateurs et créatrices artistiques à la culture de la ville. Conçue par l’artiste atikamekw Meky Ottawa, la murale est située au cœur du district de Peter-McGill, où Alanis Obomsawin réside depuis plus de cinquante ans. En octobre 2018, Alanis Obomsawin a reçu le Prix du membre honorable à vie au gala annuel de la Guilde canadienne des réalisateurs, à Toronto. En septembre 2018, le Festival international du film Nuuk au Groenland lui décernait le prix d’honneur en reconnaissance de son œuvre. En mai 2018, l’Université Concordia lui a remis le prix de l’Institut Simone de Beauvoir en hommage à sa contribution à la promotion de la liberté des femmes.

En décembre 2017, elle a été nommée cinéaste de l’année par le magazine Playback. En juin de la même année, elle est devenue membre de la prestigieuse Académie des arts et des sciences du cinéma dans la section documentaire. En mai de la même année, Alanis a fait partie des premiers récipiendaires de l’Ordre de Montréal, à l’occasion du 375e anniversaire de la ville. Elle a reçu le titre de commandeure, le grade le plus élevé de l’Ordre, pour son apport exceptionnel à la vie culturelle de Montréal et son engagement exemplaire auprès de la communauté. En mars 2017, la Ville de Montréal a salué son imposant travail documentaire sur les questions autochtones en lui remettant le nouveau prix Origine à l’occasion de l’hommage rendu aux Bâtisseuses de la Cité.

En novembre 2016, elle a reçu le prix Technicolor Clyde Gilmour de la Toronto Film Critics Association, lequel récompense les artistes canadiens dont le travail a contribué à la compréhension et à la mise en valeur du cinéma au pays. Ce prix lui a permis de sélectionner un ou une jeune cinéaste à qui Technicolor remettrait 50 000 $ en services : elle a choisi Amanda Strong.Plus tôt le même mois, elle a obtenu le prix Albert-Tessier, la plus haute distinction cinématographique québécoise. Alanis a été nommée grande officière de l’Ordre national du Québec, la distinction honorifique la plus prestigieuse du Québec, en juin 2016.

En février 2015, Artistes pour la paix lui a décerné un prix pour sa carrière exceptionnelle. Le mois suivant, elle a reçu le titre de compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec. Sur la scène internationale, Alanis Obomsawin a été honorée au Chili en octobre 2015 avec un prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations que lui a remis le Festival du film de Valdivia.

En septembre 2010, Alanis Obomsawin a été intronisée au Temple de la renommée du cinéma et de la télévision du Canada. Au printemps 2009, le Festival canadien du documentaire international Hot Docs a rendu hommage à son œuvre exceptionnelle en lui consacrant une rétrospective. En 2008, elle a reçu, à Rideau Hall, à Ottawa, un Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène de la réalisation artistique. En mai de la même année, le Museum of Modern Art, à New York, lui a consacré une rétrospective spéciale.

Elle a également reçu les distinctions suivantes : Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques ; prix Luminaria pour l’ensemble de son œuvre cinématographique, au Festival du film de Santa Fe ; Prix du mérite exceptionnel en réalisation, de l’association Women in Film and Television – Toronto (TWIFT) ; Prix national d’excellence décerné à des Autochtones par la Fondation canadienne des arts autochtones ; Prix de contribution exceptionnelle de la Société canadienne de sociologie et d’anthropologie (SCSA). Ce dernier prix marque une première, puisque la SCSA avait jusque-là réservé cet honneur aux universitaires travaillant en sociologie ou en anthropologie.

Alanis Obomsawin s’est aussi vu remettre plusieurs doctorats honorifiques et distinctions universitaires. En mars 2019, l’Université de Sherbrooke lui a remis un doctorat honorifique pour l’ensemble de son œuvre et pour son engagement à l’égard de la justice sociale et de la défense des droits des Autochtones. En mai de la même année, l’Université St. Thomas lui a conféré un grade honorifique pour souligner son rôle dans la sensibilisation aux enjeux sociaux.

En juin 2018, Alanis Obomsawin s’est vu décerner deux autres titres : l’Université Bishop lui a remis un doctorat honorifique en droit civil, et l’Université Ryerson, un doctorat honorifique en droit. En mai 2018, elle a reçu le prix de l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia. En mai 2017, l’Université McGill lui a octroyé un doctorat honorifique en lettres. En mai 2016, elle a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Dalhousie.

En juin 2013, elle a reçu un doctorat honorifique en arts du Dartmouth College, lequel est situé à Hanover, au New Hampshire, à quelques kilomètres de sa ville natale, Lebanon, après y avoir été nommée Montgomery Fellow en 2011. En mai 2010, l’Université de la Colombie-Britannique lui a décerné un doctorat honorifique en lettres. En juin 2008, l’Université de Guelph lui a octroyé un doctorat honorifique en lettres. En octobre 2007, elle a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Western Ontario. Auparavant, elle avait reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Trent, un doctorat honorifique en droit de l’Université Queen’s, une bourse de recherche de l’Ontario College of Art, un doctorat honorifique en lettres de l’Université York, un doctorat honorifique en droit de l’Université Concordia et un doctorat honorifique en littérature de l’Université Carleton.

L’œuvre d’Alanis Obomsawin, si originale et percutante, s’est inscrite à force de ténacité dans notre histoire. Elle nous a donné à voir une réalité qui aujourd’hui nous bouleverse tant notre ignorance était grande. Son œuvre est aujourd’hui une part incontournable de notre cinématographie. Comme Pierre Perrault et tant d’autres, elle a été une pionnière curieuse et entêtée scrutant les mémoires et les paysages pour donner à voir, à comprendre ce qui fut, avant d’être un pays, un vaste territoire autochtone.

« L’ensemble de mon œuvre, tant par ses chants, ses récits que ses films, est une lutte pour l’inclusion de notre histoire dans le système éducatif de notre pays. Je voudrais que les écoles offrent à nos enfants un environnement plus accueillant, dans lequel ils seraient reconnus pour ce qu’ils sont et pourraient être fiers de leur identité. – Alanis Obomsawin

L’attribution du prix Iris-Hommage à cette grande artisane du film documentaire vient souligner sa contribution remarquable à notre cinématographie par son talent unique, novateur et visionnaire, mû par un entêtement courageux qui nous a offert une autre lecture de notre propre histoire.

Image d'en-tête: Alanis Obomsawin (Photo Stéphane B. Allard)

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